Ce vendredi soir, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, via les Football Leaks, a publié de nouveaux éléments sur l'affaire qui touche Cristiano Ronaldo, à propos des accusations de viol à son encontre.
Der Spiegel en rajoute une couche sur Cristiano Ronaldo. Dans le cadre des Football Leaks, le média allemand a en effet communiqué de nouveaux détails sur la défense du Portugais suite aux accusations de viol de Kathryn Mayorga, une Américaine de 34 ans. Il semblerait donc que dès l'été 2009, les avocats du joueur de la Juventus Turin lui auraient fait remplir un questionnaire de 27 pages dans le but de recueillir sa version des faits et ainsi préparer au mieux sa défense. Toujours d'après Der Spiegel, il existerait deux versions de ce questionnaire. Une datant de septembre 2009 et une autre en décembre 2009. Cette dernière étant bien moins explicite par moments. Des extraits de mails entre les avocats, avec des réponses de la première version, ont également été publiés pour montrer qu'il n'y aurait ni falsification, ni manipulation. Ainsi, à la question "Qu'est-ce qui a été dit par vous et par Mme C. (comprendre Kathryn Mayorga) ?", Ronaldo aurait dans un premier temps répondu "elle a dit qu'il n'était pas approprié d'avoir des relations sexuelles, car ils venaient juste de se rencontrer. Mais elle a quand même attrapé ma b***". Quelques mois plus tard, il déclare simplement : "elle a saisi mon p****".
Derrière, c'est l'acte sexuel en lui-même qui est décrit. La présumée victime se serait "rendue disponible. Elle était allongée sur le côté et alitée, et je suis entré par-derrière", "c'était brutal" ajoutait-il même ensuite. "Elle a dit qu'elle ne voulait pas, mais elle s'est rendue disponible (...) Mais elle a continué à dire non. Je me suis excusé ensuite", peut-on également lire. Or, dans la version de décembre, Kathryn Mayorga "était allongée dans le lit. Je suis passé par-derrière (...) C'était brutal. Elle ne s'est pas plainte, elle n'a pas crié, elle n'a pas appelé à l'aide ou quoi que ce soit de ce genre", explique-t-il. A la question "Est-ce que Mme C. a jamais élevé la voix, crié ou hurlé ?", la réponse passe de "elle a dit non et s'est arrêtée plusieurs fois" à un simple "non." Comme pour la question "Est-ce que Mme C a dit quoi que ce soit après vos relations sexuelles ?", où l'on passe de "après, elle a dit : tu es un connard, tu m'as forcé. Tu es un imbécile. Je ne suis pas comme les autres. J'ai dit : je suis désolé" à un nouveau "non."